Carême Solidaire 2024

L’impact de nos écrans, on y regarde de plus près ?
Soutenons l’agriculture familiale en RD Congo face à l’extractivisme minier.

Cette année, la campagne de carême d’Entraide et Fraternité met en valeur nos partenaires du RD Congo et nous avons choisi de nous concentrer sur la thématique suivante : l’extraction minière et son impact sur l’agriculture paysanne au Sud-Kivu.

L’extraction minière : une thématique plus que d’actualité !

En effet, les ressources minières sont à la fois une richesse énorme pour le pays mais font aussi son malheur. En partenariat avec la Commission Justice et Paix, notre objectif est de comprendre les différents liens qui existent entre l’extraction minière, l’agriculture paysanne, les conflits qui rongent le pays et notre mode de consommation en Occident. Car on parle beaucoup au niveau européen de GreenDeal, de transition énergétique, d’énergie renouvelable, de voiture électrique et de digitalisation de la société, mais on connait peu les implications de ces différents enjeux sur des pays comme la RD Congo et sa population.

Un programme pour lutter contre la pauvreté et la faim.

7 950 ménages agricoles, regroupés dans 96 organisations paysannes, vont acquérir des compétences techniques et des moyens de production adéquats pour cultiver durablement et en suffisance. Ils auront l’assurance de pouvoir nourrir leur famille, leur communauté, tout en développant une activité génératrice de revenus. L’agriculture représente le principal secteur d’emploi en RD Congo. En 2018, plus de la moitié de la population vivait dans des zones rurales et environ 62 % des personnes en âge de travailler étaient impliquées dans l’agriculture. Toutefois, cette occupation est principalement de nature informelle, en particulier dans la région du Sud-Kivu.

L’impact de nos écrans, on y regarde de plus près ?

La campagne de Carême de cette année met en lumière les conséquences sur la population congolaise de la consommation effrénée d’appareils électroniques et en particulier des smartphones. S’il est aujourd’hui difficile de s’en passer, nous pouvons cependant réduire notre consommation en exigeant :
- des appareils réparables, conçus pour durer (stop à l’obsolescence programmée)
- des mises à jour disponibles pour tous les appareils, y compris les plus anciens
- a possibilité de vivre sans smartphone, donc le maintien des services privés et publics accessibles autrement (guichets, automates, etc.) dans les banques, les transports publics, etc